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Un atelier pour reconnaître les bioagresseurs des cultures

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Les ateliers tournants permettent à des petits groupes de bien observer au plus près

Aliénor et ses petites bêtes !

Sandie explique comment différencier les taches

Marion avait fait le plein d'adventices !

Une animation pour les jeunes (et moins jeunes !) s’est tenue le 20 avril sous le hangar de Gregory Neuhauser, qui a accueilli chez lui 3 ateliers. L’objectif : apprendre à repérer les éléments de reconnaissance et distinction de différents bioagresseurs : ravageurs, maladies et adventices.

Un premier atelier, animé par Aliénor Deleplanque portait sur les insectes. Pas moins de 28 spécimens différents en éprouvettes et des photos à plus grande échelle, pour identifier les éléments distinctifs entre toutes ces petites bêtes ! Des ravageurs, mais aussi des auxiliaires ! En effet, il y a un enjeu à savoir distinguer les « mauvais » des « alliés » ! A l’image des micro-hyménoptères que l’on croise beaucoup dans les parcelles de colza, et qui ont la capacité de parasiter les pucerons en pondant à l’intérieur de ces ravageurs des cultures.

Un deuxième atelier était animé par Sandie Schapman sur les maladies. Photos et plantes fraîchement cueillies dans les parcelles étaient présentées. Avec parfois des petits pièges préparés par vos conseillères ! Sandie avait ramené des blés couverts de taches…physiologiques ! Elles ne font pas plaisir aux yeux, mais ne sont pas à confondre avec des maladies car n’apportent pas de nuisibilité, et les fongicides n’y changent rien. Petite astuce pour les distinguer : les maladies partent du bas et gagnent progressivement le haut des plantes, alors que les taches physiologiques touchent davantage les feuilles les plus soumises aux éléments, c’est-à-dire les feuilles du haut.

Le troisième atelier, animé par Marion Guillot, concernait la reconnaissance des adventices. Une centaine de petits pots prélevés dans les parcelles au préalable étaient disponibles à la manipulation. Indispensable pour regarder de plus près ces petites plantes qui, au stade cotylédons, se ressemblent beaucoup…à moins de savoir quoi regarder ! Par exemple, pour distinguer les renouées liserons des chénopodes, actuellement au stade cotylédons dans les betteraves, pas si simple…ces deux plantules ont des cotylédons allongés. Mais si vous regardez SOUS les cotylédons, vous distinguerez une coloration violette marquée pour les chénopodes. Chez les renouées liserons, c’est généralement vert, parfois légèrement rosé, et une nervure centrale y est visible sous les cotylédons, inexistante chez les chénopodes.

Merci aux 20 participants qui ont bravé le froid ambiant par cette après-midi où la neige est tombée pas loin de là ! Un vin chaud aurait été le bienvenu pour clôturer cette animation, mais c’est le Champagne que les conseillères avaient préparé bien frais !