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Terre de (cou)Vers !

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Bien plus qu’une obligation réglementaire, pour le groupe Terre de Vers, les nombreux avantages qu’apportent les couverts d’interculture ne sont plus à démontrer. Et les agriculteurs du groupe continuent d’expérimenter pour faire évoluer leurs pratiques culturales sur le sujet.

Bien plus qu’une obligation réglementaire, pour le groupe Terre de Vers, les nombreux avantages qu’apportent les couverts d’interculture ne sont plus à démontrer. Et les agriculteurs du groupe continuent d’expérimenter pour faire évoluer leurs pratiques culturales sur le sujet.

C’est le cas notamment de Mathias Benoist, un des membres fondateurs du groupe et agriculteur bio situé à Bagneux qui nous a accueillis pour un tour de plaine vendredi 22 septembre. Au programme de la matinée : visite de deux parcelles de couverts avec des essais en bandes et d’une parcelle de colza associé à du sarrasin.

La première parcelle de couvert visitée par le groupe a été divisée en deux parties par Mathias : d’un côté, le couvert est un mélange pois-phacélie, de l’autre c’est un mélange féverole-phacélie. Le précédent de cette parcelle étant un colza, Mathias bénéficie également des repousses dans ses deux couverts. L’objectif de cet essai consiste à évaluer qui du pois ou de la féverole permettra le meilleur gain de biomasse d’une part, mais aussi quels seront leurs impacts sur les reliquats azotés sortie hiver. Affaire à suivre après les pesées de biomasses et le retour du reliquat…

Deuxième parcelle de couvert, deuxième essai ! Cette fois, c’est le BlueN qui est testé. Ce produit contient des bactéries capables de fixer l’azote de l’air et de le rendre assimilable par les plantes. Dans la moutarde d’interculture entre le triticale et le futur semis de vesce, une partie du champ a reçu du BlueN avec pour objectif d’augmenter la biomasse de la moutarde et ainsi de restituer plus pour les futures vesces. La différence visuelle entre les deux bandes avec et sans BlueN n’est pas probante, la différence au niveau de la structure racinaire non plus, mais ces résultats peuvent aussi être liés aux conditions climatiques…  A voir par la suite si une différence est notable dans les vesces.

Pour finir ce tour de plaine, le groupe a été voir une parcelle de colza associé à du sarrasin. Ce dernier est un bon compagnon du colza. En effet, ses besoins en azote sont faibles mais sa croissance rapide par rapport aux adventices et son caractère allélopathique permettent de maintenir la parcelle propre sans pour autant déranger le colza. Enfin, il joue un rôle de perturbateurs des insectes ravageurs tout en attirant les auxiliaires. Le colza est bien développé et le sarrasin est déjà en fleur. Mathias est satisfait de cette association colza-sarrasin qu’il pratique pour la deuxième année consécutive.

Ce rassemblement a aussi été l’occasion pour le groupe d’avancer sur la préparation de l’Inter-GEDA Ferti’sol. Des agriculteurs du groupe seront présents pour vous exposer les recherches qu’ils ont déjà effectué sur la thématique de la fertilité et de la fertilisation notamment au travers de solutions alternatives et des expérimentations qu’ils ont déjà réalisées. Rendez-vous le 25 janvier pour en savoir plus !