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Réunions moisson : échos de la plaine

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Après une moisson quelque peu éprouvante, les adhérents GEDA de plusieurs zones se sont retrouvés pour faire un bilan de cette campagne 2021.

Une fois de plus, ces rendez-vous ont été l'occasion de nombreux échanges et d'interrogations. Les adhérents discutent à la fois sur les difficultés climatiques rencontrées pendant cette campagne, mais aussi sur les choix variétaux en blé, escourgeon et colza. Pour certaines réunions, une "animation post-it" a été organisée afin de partager sur les rendements maxi/mini/moyens et afin de permettre des échanges sur les expériences de chacun.

Et les débats sont également nombreux quand il s'agit du colza : faut-il resemer du colza ? Comment l'implanter ? Comment gérer la pression insecte ? Autant de questions, qui avec le recul de 2021 motive de moins en moins les agriculteurs.  Alors, entre une tête d'assolement ou une autre, la question de la marge brute revient régulièrement sur le tapis : faut-il mieux faire un colza à 25 quintaux mais payé 500 € ou bien un pois qui ne fait que 30 quintaux et payé 290 € ? Mesdames, messieurs à vos calculettes ! Un point positif malgré tout, pour les futurs colzas 2022, c'est que le début de campagne semble mieux se profiler que 2021, et ce en partie grâce aux pluies régulières que nous avons eu sur l'été.

En ce qui concerne la campagne des blés, on ne s’extasie pas devant les nouvelles arrivées. Les winners de cette année restent Campesino et Chevignon, mais nous ne sommes pas en admiration devant. L'écho qui ressort de la plaine c'est plutôt "on prend les même et on recommence". Là aussi, la question de l'assolement est soulevée, blé de blé ou colza ? Cette question sera d'autant plus importante en 2023 avec les nouvelles restrictions liées aux betteraves néonicotinoides.

La campagne 2022 continue de se préparer, les colzas sont semés dans de bonnes conditions et il ne reste qu'à espérer que la météo ne soit pas trop capricieuse pour cette nouvelle campagne.