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La pulvérisation reste un temps fort dans les travaux agricoles

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Après le choix du produit le plus pertinent face à la cible visée, le choix de la dose, il est important que la pulvérisation atteigne la cible visée (feuille de la culture ou ravageurs).

Ces questions restent toujours d'actualité avec des créneaux d'intervention toujours très étroits malgré un suivi pointu des prévisions météo.

La gestion de l'hygrométrie et du « non-vent » sont des interrogations récurrentes en saison.

Pour aborder ces aspects de la pulvérisation, le geda Champ’Argonne a mobilisé Thomas Guillot de la société De Sangosse  avec le banc d'essai Pulvédyne afin de mettre en application réelle le choix des buses, la vitesse et l'impact sur les gouttelettes en présence de vent ou pas.

Les deux rendez-vous, à Dommartin-sous-Hans et à Suippes, ont réuni quelques 30 personnes, plus ou moins jeunes autour de cet atelier.

Les pulvérisateurs des agriculteurs présents sont équipés de buses en majorité bleue ou rouge, quelques buses lilas et un équipement en buse blanche !

Selon la vitesse considérée comme acceptable par l’exploitant et la pression retenue, il est possible d’obtenir 100 l/ha dans la plupart des cas, c’est d’ailleurs la pratique la plus répandue. Les travaux (déjà anciens) avaient montré que le volume de 100 l est le bon compromis pour la plupart des produits…

Quelques éléments abordés lors de ces sessions

  • Comment faire parvenir le maximum d’impacts sur la cible.
    La dérive affecte les gouttelettes de moins de 100 microns qui se dessèchent ou s’évaporent avant d’atteindre la cible. Les grosses gouttes de 3 à 400 microns peuvent rouler sur les feuilles.
     
  • Choix des buses : les buses classiques donnent un spectre performant avec des gouttelettes de tailles différentes qui assurent le maximum de couverture (nombre d’impacts).  Leur défaut est d’être plus sensibles à la dérive en présence de vent…
     
  • Buses antidérive : les anciennes assuraient une pulvérisation moins sensible à la dérive mais avec des impacts (splashs) plus conséquents ; pour avoir plus d’impacts, il fallait monter en pression (3 bars et plus).
    Depuis, de nouvelles sont arrivées sur le marché et fonctionnent à plus basse pression. Elles sont OBLIGATOIRES dans la gestion des ZNT et dans l’utilisation de certaines matières actives comme le prosulfocarbe (Défi, …) ; pour cela elles doivent figurer sur la liste du ministère ; et assurer la réduction d’au moins 66 % de la dérive. Retrouvez toutes les infos dans les pages pulvé du guide des cultures (supplément internet accessible ici).
     
  • Adjuvants : beaucoup de questions… retenons qu’ils aident à lever des facteurs limitants. Ils doivent également avoir une AMM pour une fonction et une culture. Les manipulations avec le banc Pulvédyne et la fluorescéine ont montré la répartition des impacts en traitements seuls ou avec adjuvants.
     
  • Qualité de l’eau et notamment la dureté. Petit retour sur l’utilisation du glyphosate qui est très sensible à ce phénomène. La dureté est donnée dans les analyses d’eau et communiquées en mairie.

 

Une bonne révision ; de nombreux échanges entre participants repartis plus sereins pour réaliser les traitements de ce  printemps.

Si vous êtes intéressé par une formation sur ce thème, n’hésitez pas à contacter Eliane Petitdant - Tél. 03 26 70 04 76 - eliane.petitdant@remove-this.marne.chambagri.fr