Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Geda du Fismois - Photovoltaïque : contraintes et opportunités

Geda du Fismois - Photovoltaïque : contraintes et opportunités

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Présentation des différentes étapes dans un projet photovoltaïque

Visite d'un bâtiment équipé en 2011

Le développement des énergies vertes passe par leur intégration dans l’agriculture : éolien, méthaniseur, solaire. Le solaire avec la présence de bâtiments sur les exploitations et désormais avec l’émergence de projets au sol interpelle les exploitants.

Alice Baron et François Latru, conseillers énergie à la Chambre d’agriculture sont venus présentés les différentes phases de réflexion et de montage d’un projet solaire sur des bâtiments agricoles. La présence d’une ligne à proximité, la nature de la charpente, l’orientation de la toiture sont autant de paramètres à prendre en compte pour évaluer l’opportunité d’un projet.
La Chambre d’agriculture, en lien avec un bureau d’études, propose un appui aux projets et au sein d’un groupe, tant du point de vue technique (choix de l’implantation, type d’installation) qu’économique. Le regroupement de plusieurs projets d’exploitations permet également d’organiser des appels d’offres pour la réalisation de l’installation. Pour en savoir plus sur l’accompagnement proposé par la Chambre d'agriculture, cliquez ici.

La société DVP Solar propose également l’installation de projets au sol, et réalise actuellement des prospections sur la zone du GEDA du Fismois. Cette société dont la maison mère est située en Espagne recherche des sites dans toute la partie Est et Nord de la France (de Rhône-Alpes à Nord/Pas-de-Calais). Si sa priorité est d’utiliser des sites non agricoles (friches industrielles, anciennes carrières) l’implantation sur des surfaces agricoles dans le cadre d’un projet préservant l’agriculture est également retenue. Avant de lancer les études complètes (1 an et 50 000 €) la société s’assure de la disponibilité du foncier (bail emphytéotique de 25 ans) et du dimensionnement compatible avec les contraintes de raccordement au réseau.

Le montant du revenu proposé est de l’ordre de 1 500 à 2 000 €/ha, partagé entre le propriétaire et le fermier. Ce montant significatif et la concurrence avec l’utilisation du foncier agricole a été un des points de discussion entre les agriculteurs et la société. Celle-ci estime que l’emprise sur des terres agricoles sera très limitée par rapport à la SAU française. La règle établie par la profession agricole du maintien du revenu agricole sur ces terres pour être acceptée doit permettre la combinaison agriculture et photovoltaïque. Mais la multiplicité des projets interroge les exploitants.

La matinée s’est terminée par la visite d’un bâtiment équipé, construit en 2011. Impulsé à l’époque par des agriculteurs du GEDA de Bazancourt, ce projet s’est concrétisé par une installation agricole fonctionnelle et bien valorisée économiquement.