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Diversité des thématiques lors des tours de plaine du GEDA d’Orbais

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MesSatimages chez Nicolas

Ged'Azote et MesParcelles avec Jean-Hugues

Ghislain et la contractualisation

Ghislain et son outil maison

Le miscanthus chez Sylvain

Le miscanthus chez Sylvain

Caroline présente Le Mignon

Certains que les échanges restent le pilier de leur groupement, les adhérents du GEDA d’Orbais se sont promis une saison riche de témoignages et d’expériences !

Ainsi chaque lundi, ils proposent  une rencontre pour échanger sur l’actualité en plaine mais aussi pour développer des thèmes très divers qui existent à leur porte, chez les adhérents eux-mêmes.  
Ainsi ce sera tantôt la présentation d’un atelier de diversification, tantôt la discussion autour d’un matériel présent sur l’exploitation, ou bien encore le débat autour de nouveaux projets d’évolution de systèmes. Retour sur les premiers  échanges du printemps.


Nicolas est un utilisateur de MesSatimages

MesSatimages est un outil de pilotage des apports d'azote sur colza et blé. Lors de la rencontre sur son exploitation, Claire Gobillard (conseillère Chambre d'agriculture 51, en charge du dossier OAD et agriculture de précision) est venue apporter son appui technique et théorique à Nicolas Himmesoëte. Ce dernier adapte les doses d’azote selon le besoin mesuré par télédétection satellite de son colza entrée et sortie hiver. L’objectif est d’une part de prendre en compte l'hétérogénéité parcellaire dans l'analyse du besoin de la culture et d’autre part de moduler l'apport d'azote en fonction de cette lecture, soit de manière manuelle au travers d'une application, soit de manière automatique avec un transfert de fichiers dans la console du matériel. En effet, depuis cette année, une plate-forme d'accès aux données a été mise en place afin de permettre aux agriculteurs de valoriser leur conseil en fonction de leur niveau d'équipement matériel.

Pour cette campagne Nicolas a modulé ses apports en solution sur son colza avec son application smartphone, mais un projet d’investissement en cours devrait lui permettre prochainement d'aller plus loin dans l'agri de précision...

Jean Hugues et l'informatique

Jean-Hugues Ravillion est responsable du club informatique à Baye, un lieu privilégié pour faire son plan de fumure en toute bonne humeur, et en se rassurant sur les règles administratives toujours très contraignantes de ce genre d’exercice ! Ged’Azote mais aussi MesParcelles ont été principalement utilisés ce lundi-là, avec l’aide précieuse de Mathilde Meyer (conseillère MesParcelles à la Chambre d'agriculture 51). Les échanges de pratiques sur la fertilisation azotée sont toujours très nourris lors de ces rencontres. De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un…clic !

Chez Ghislain, on contractualise !

La discussion a porté sur des rotations un peu plus diversifiées et sur un mode de contractualisation différent du système  « coopérative classique ». En effet, Ghislain De La Selle s’est tourné vers la production de semences, avec les sociétés Lemaire Deffontaines et Barenbrug. Ce système, qui réclame une capacité de stockage conséquente, l'a contraint et aidé à améliorer sa qualité de désherbage. Le mode de calcul du prix de vente est souvent plus intéressant qu'un prix moyen coopérative en revenu net. Il touche cependant ses limites dans une année atypique d’envolée des prix comme nous le vivons aujourd’hui : cela rétablit l’équilibre et minimise l’écart entre les 2 pratiques. Enfin, des productions un peu plus inédites complètent le tableau : dactyle, lotier ou épeautre sont essayés, en semis simplifié avec un outil fabriqué maison (cf. photo) ; sans doute difficile à maîtriser pour les semis de petites graines (le lotier a subi de gros problèmes de  levée),  l’épeautre est bien en place et se développe aujourd’hui de façon prometteuse.  

Chez Sylvain, l’innovation ne manque  pas

L’exploitation de la Ferme de la Grâce se situe en vallée, plutôt sur des parcelles à modestes rendements. Sylvain Lebrun déjoue ainsi cette contrainte, en développant une culture qui se plaît dans ces sols, qui est peu consommatrice d’intrants et qui capte le carbonne : le miscanthus ! Il a décidé d’augmenter sa surface jusque 40 ha dans les années à venir. Cette culture, qui restera en place une vingtaine d’années, devient principale sur l’exploitation ! A la récolte, la production ensilée part sur Chartres pour être séchée, puis revient pour être commercialisée. Le stockage est primordial pour ce genre de production, et les anciens bâtiments d’élevage vont s’avérer fort utiles. Sylvain mise vraiment sur la vente directe : chauffage (à la place des copeaux de bois), litière animale (poules ponseuses, chevaux, et autres ), paillage des parterres paysagés des villes ou particuliers. La recherche et développement ne cesse d’évoluer pour cette culture et des projets d’intégration de la fibre dans l’automobile ou le bâtiment n’est pas impossible. Afin de développer au mieux cette activité, une page facebook est née : https://www.facebook.com/fermedelagracemontmirail/ . C’est véritablement un nouveau métier qui commence ici !


A la Ferme du Tremblay, c’est la cochonaille sans cochonnerie !

En effet l’heure est à la transformation à Orbais l'Abbaye ! Caroline, Julien et Firmin Casters ont décidé de passer à l’étape supérieure ; jusqu'ici, les cochons partaient à l'abattoir, puis dans la grande distribution et ils ne les revoyaient plus. Depuis longtemps, ils  rêvaient de pouvoir maîtriser le cycle de vie de leurs produits jusqu'au bout ! Ainsi est née l’idée de la vente en circuit court : un labo et un petit magasin ont donc été aménagés pour transformer en viande fraîche et charcuterie et pour fabriquer terrines et plats cuisinés, imaginés par Caroline. L'ensemble est vendu en livraison ou en click and collect.  C’est ainsi que la marque de fabrique Le Mignon est née et dont toute l’histoire vous est contée sur https://www.le-mignon.fr/