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Des tours de plaine riches en échanges et en technique pour les GEDA Monts de Champagne et Sézanne-Anglure

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Les tours de plaine sont toujours des moments où les adhérents se retrouvent, aussi bien pour échanger sur l’actualité technique du moment que sur leurs pratiques, mais c’est aussi l’occasion d’aborder des thèmes plus ou moins techniques : azote, lutte contre la jaunisse en betterave, optimisation de l’azote, actualité réglementaire... C’est le cas cette année pour les GEDA des Monts de Champagne et de Sézanne-Anglure, une thématique est prévue à chaque tour de plaine du lundi avec la participation d’un intervenant :

  • Le 21 février, c’est Aliénor Deleplanque, animatrice du GEDA Champ’Argonne et référente azote à la Chambre d’agriculture de la Marne, qui a fait le point notamment sur les valeurs reliquats sortie hiver (RSH) : une période du 1er octobre au 31 janvier « chaude et peu pluvieuse », qui a favorisé la minéralisation et limité le lessivage ! Des RSH 2023 en moyenne à 92 unités, plus élevés que les pluriannuels et 2022 (77 u) mais bien répartis dans les 3 horizons ! Elle a ensuite abordé le pilotage de l’azote avec l’outil Mes Satimages mais aussi la méthode Appi-N (qui consiste à mesurer la teneur en azote et la biomasse des plantes, afin de définir un indice de nutrition azotée).
     
  • Le 27 février, c’est Maxime Allart de l’Institut Technique de la Betterave (ITB) qui est venu présenter les travaux et les résultats de leurs essais pour la lutte contre la jaunisse en betterave. Même si « pour le moment aucune solution miracle » n’a fait ses preuves, certaines techniques montrent quand même des efficacités. C’est le cas par exemple d’un semis d’une plante compagne (orge de printemps ou avoine nue par exemple) en même temps que la betterave : l’objectif est de perturber les pucerons afin qu’ils ne viennent pas sur les betteraves. L’efficacité mesurée dans les essais est d’environ 35 %. Plusieurs adhérents des GEDA étant intéressés, ils ont décidé de mettre en place des bandes d’essais avec et sans plantes compagnes. Ce réseau de parcelles sera suivi tout au long du printemps afin d’évaluer l’effet sur les pucerons, vecteur de la jaunisse !
     
  • Le 6 mars, Mélanie Franche de Arvalis-Institut du végétal est venue  faire un point sur la verse en céréales : le réseau verse mis en place en 2021 et 2022 a montré que 6 parcelles de blé sur 10 sans régulateurs ne versent pas (merci la génétique, de plus en plus de variétés ont des notes GEVES > = 6,5) alors qu’en escourgeon, c’est 1 parcelle sur 2 qui verse. Les échanges ont continué sur les maladies, notamment l’oïdium actuellement beaucoup observé dans les parcelles de Chevignon !
     
  • Le 13 mars, c’est l’optimisation de la pulvérisation qui est à l’honneur ! Après avoir fait un tour des pratiques de chacun (type de buses et volume de bouillie), Thomas Guillot, l’intervenant de la société De Sangosse a rappelé les bases de la pulvérisation et fait le point sur les différents types de buses (à fente, à injection d’air…). Puis place à la démonstration avec l’outil Pulvédyne : c’est une rampe mobile dans un caisson de traitement qui peut simuler des vitesses de traitement jusqu’à 15 km/h, différentes pressions et volume à l’hectare avec différentes buses ! Grâce à un marqueur fluorescent contenu dans la bouillie, les gouttelettes appliquées sur une feuille de colza par exemple peuvent être visualisées! A la demande des adhérents, plusieurs tests de pulvérisation ont été réalisés !
     
  • Le 20 mars, c’est Audrey Bauchet, la référente réglementation à la CA51, qui est venue (re)faire le point sur l’actualité réglementaire : DVP, DSR (distance sécurité riverains), bilan contrôle PAC, éléments non productifs, sans oublier d’informer les adhérents que le 7ème programme d’action régional de la directive nitrates est en cours d’écriture et il devrait être appliqué au 1er janvier 2024 !
     
  • Le 27 mars après-midi était dédié à la culture de l’orge de printemps d’automne ! Alors que c’est la 3ème année que quelques adhérents optent pour cette pratique, c’est surtout la 1ère année de mise en place pour la plupart de ceux présents ce jour-là. C’était l’occasion de faire le point sur l’itinéraire technique de cette culture sous forme ludique de questions vrai/faux (choix de la parcelle, date de semis, protection fongicide, …), avec des échanges enrichis grâce à l’expérience de chacun, sans oublier d’aller voir quelques parcelles en plaine !
     

Ces rendez-vous, toujours riches en échanges et convivialité, se poursuivent jusqu’à début juin avec toujours de nouveaux thèmes chaque semaine !