Avant le semoir, la bêche !
Les agriculteurs du groupe échangent sur les couverts possibles à mettre en place dans le maïs
Profil de sol dans le chanvre : on retrouve la trace des dents de l'outil !
Le thème du jour : les implantations des cultures de printemps. Ça tombe bien, Emmanuel va bientôt semer du maïs et du chanvre. A un mois du semis, c’est l’occasion d’aller voir ce qui se passe dans le sol pour réfléchir à comment reprendre la structure si besoin et avec quels outils.
Les parcelles visitées se situent toutes dans des terres de craie plus ou moins colorées. Historiquement travaillées en labour, elles seront pilotées en ACS (Agriculture de Conservation des Sols) par Emmanuel.
Le tour de plaine commence avec une parcelle de maïs sur maïs. Un couvert a été semé après la récolte et malgré un développement moins important qu’espéré, on peut voir quelques vesces entre les restes de cannes encore debout. L’objectif d’Emmanuel est de semer le futur maïs en travaillant le moins possible le sol et peut être aussi dans l’avenir d’implanter le maïs dans un couvert permanent ou au moins semi-permanent. Le profil du sol montre que la structure est bonne, le groupe propose donc un simple passage de rotavator pour broyer les cannes et préparer le semis. Pour ce qui est du couvert, beaucoup d’idées sont proposées : féveroles, lotier, luzerne ou encore graminées. Chaque proposition apporte son lot d’avantages et d’inconvénients. Emmanuel est encore indécis, il mettra peut être en place des bandes de couverts différents pour tester ce qui lui convient le mieux. Bref la réflexion sur ce sujet est toujours en cours.
Dans la deuxième parcelle, qui sera implantée avec du chanvre (précédent orge de printemps), le sol a déjà été travaillé : déchaumeur puis canadien. Le profil de sol de cette parcelle permet d’ailleurs de retrouver facilement les dents de l’outil utilisé comme on peut le voir sur la photo ci-dessous. Une fois encore la structure du sol est correcte, mais il faudra tout de même reprendre la parcelle pour préparer le semis.
En conclusion, la structure du sol des différentes parcelles d’Emmanuel est correcte et il n’y a pas forcément de nécessité à faire de grosses reprises avant les semis à venir. Maintenant que ces parcelles vont être pilotées en ACS, il serait intéressant de voir l’évolution des profils de sols dans quelques années ! En attendant, rendez-vous au prochain tour de plaine Terre de Vers pour un retour sur les enrobages de semences de betteraves.