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AG du Fismois : visite des Grands Moulins de Paris à Reims

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Farine et sons passent par des tuyaux pour aller des moulins aux tamis

Ligne d'ensachage des farines en paquet d'1 kg

Cette année le Geda a choisi de visiter un site de transformation de produits agricoles pour mieux connaître les attentes et les besoins des filières locales de valorisation des céréales.

Un site discret dans la ville

Les Grands Moulins de Paris sont implantés à Reims, le long du canal, entre l’avenue Brébant et la rue des monts d’Arène. Situés à l’origine dans une zone industrielle, avec le déclin de l’industrie et la progression des zones résidentielles, le site se trouve désormais en périphérie des zones d’habitation. Complètement reconstruit et remanié en 2000, le moulin a une capacité d’écrasement de 180 000 t/an de farine. Sur le site on trouve non seulement un moulin mais également des cellules de stockage à la fois de blé (8500 t soit environ 1 à 2 semaines de production) et de farine (4000 t en silo et 1000 t en magasin).

Le premier site pour la production en sachet

Le moulin produit à la fois pour l’industrie (40 %), les artisans boulangers (30 %) avec la marque Banette, et en sachet pour les particuliers (30 % sous la marque Francine). Avec les multiples conditionnements (paquets, boîtes, vrac, allant de 1 kg-1.5 kg à 25 kg) et les différents types de farine le site a plus de 200 références.
Les achats de grains sont décidés au sein du groupe Grands Moulins de Paris, mais 50 à 75 % des matières premières sont livrés par le groupe Vivescia. Les silos du port Colbert constituent le principal lieu d’approvisionnement du moulin. Ainsi tout le travail de nettoyage, de tri et d’allotement se fait dans la coopérative. Le travail du meunier consiste ensuite, avec les lots qui lui sont livrés, à réaliser les farines répondant aux cahiers des charges.

Process du haut vers le bas

Les différentes étapes qui permettent de passer du grain à la farine se déroulent en différentes phases qui débutent en haut du moulin (les moulins proprement dit) et se terminent en bas avec les lignes d’ensachage ou le stockage des farines. Entre les grains préalablement humidifiés et la farine finale, se déroulent des phases successives d’écrasement avec des cylindres de plus en plus fins et des tamis (plansichters).